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Modes Opératoires utilisés par les Brouteurs

Vu l’ampleur considérable que prend le broutage en Cote d’ivoire, les brouteurs utilisent des modes opératoires de plus en plus sophistiqués.

. L’abus de confiance est la première arme utilisée par les « brouteurs. Il s’agit pour le « brouteur » de créer une confiance inébranlable entre lui et sa future victime. Les procédés varient et se perfectionnent au fil du temps.

L’arnaque la plus connue est sans doute l’arnaque via des sites de rencontre dans laquelle ces cybercriminels s’attribuent des pseudo féminin ,après s’être inscrit sur ces sites de rencontre tels que ( Meetic ,Adopte .un mec ,MSN),ensuite ils en profitent pour chercher des proies qu’ ils pourront manipuler au cour de leur processus de long échange en leur faisant parfois des chantages souvent lors des conversations par webcam avec leur client qu’ils incitent à montrer leur parties intimes.

Par vidéo lorsqu’ils sont entrain de s’exhiber ces cybercriminels en profitent pour enregistrer une vidéos sans que leur proies sans rendre compte ensuite, ils procedent au menaces, par email il les contraigent a d’effectuer des transaction de grosse somme d'argent s’ils ne veulent pas que leur vidéo soit publié sur des reseuax sociaux (Facebook,YouTube) ou a entourage( leur patron , un membre de leur famille etc.. ) certaines proies finissent par se suicider car il n’arrive plus à supportėes les menaces faites par les brouteurs comme l’a dit une victime ('' je pensais être en confiance jamais j’aurais pensé qu’une femme pouvais me faire cela'' ).

Voici une Image Satirique représentant cette triste realité.

En règle générale, les brouteurs opèrent dans les cybercafés de préférence le soir et les week-ends ceci complique leurs localisations.

Je vous présente un cas qui a été détecté par la PLCC (Plateforme pour la Lutte contre la Cybercriminalité) :

« Les équipes de la PLCC ont procédé à l’interpellation des nommés SOUAGA KOUAME WILFRIED MARIUS alias COMMISSAIRE WILFRIED et KOUADIO EVRAD YOBOUET suite à une information anonyme. Interrogé SOUAGA KOUAME WILFRIED MARIUS a déclaré que depuis 2013, il s’adonnait à la cyber -escroquerie. Il a ajouté qu’il se faisait passer sur les réseaux sociaux pour une jeune fille de race blanche se prénommant SANDRINE ROUX. De par ce profil il entretenait des relations amoureuses avec ses correspondants à qui il extorquait de l’argent en inventant des fausses histoires. Quant à KOUADIO EVRAD YOBOUET, c’est sous le pseudonyme de MARLENE KONAN qu’il échangeait avec ses victimes sur les réseaux sociaux en les appâtant avec des photos de jeunes filles. Il s'est avéré au cours de l'enquête que des plaintes (une provenant de l’Allemagne et l’autre de la cote d’ivoire) étaient portées à nos services. Les mis en cause a été déféré devant le parquet d’Abidjan-Plateau pour usurpation d’identité, faux et usage de faux et escroquerie sur Internet. »

En perpétuelle recherche de nouvelles techniques d'arnaque, l'ingéniosite des brouteurs est sans limite, une des arnaques les plus redoutables des brouteurs est l’arnaque à l'héritage.

En effet, cette arnaque consiste à faire croire à leur proie qu’ils ont un héritage qui leur a été légué ou qu’ils ont un héritage en leur possession, nous avons recensé un procédé sur ce type d’arnaque avec le cas d’un brouteur qui dit à sa proie qu’il est malade et que ses jours sont comptés vu qu’il n’a pas de femme ni d’enfants il aimerait offrir cet héritage à une femme qui détient une association caritative et que pour effectuer cette transaction cette personne devra payer des frais de transaction et lorsque la personne effectue cette transaction, au fil du temps la personne se rend compte qu’elle a été escroquée. Ou encore nous avons l’arnaque au porte-monnaie électronique dans laquelle un appel ou un SMS est émis par le cybercriminel à l’endroit de la victime lui demandant de faire une syntaxe pour bénéficier d’un bonus. Suite à cela, le cybercriminel demande à la victime de composer une syntaxe pour valider la réception de son transfert. A l’insu de la victime, le cybercriminel procède à la désactivation et à la réactivation de la carte SIM de la victime pour un contrôle absolu de son compte.

Voici ci-dessous un exemple de faux héritage envoyé par des brouteurs à leurs victimes:

Pour en constater l'ampleur, voici un tableau représentant le nombre de dénonciations par arnaque orchestrée par les brouteurs:

D'autre part, toujours en quête d'innovation, les brouteurs utilisent une autre forme d'escroquerie qui est l'arnaque au remboursement dans laquelle certains brouteurs se font passer pour un représentant officiel de l’Etat, en faisant croire aux victimes qu’ils sont soit un commissaire, procureur, trésorier etc...

Ensuite ils approchent des victimes en prétendant vouloir rembourser la somme qui leur a été arnaquée, ou même parfois ils envoient des messages d’heureux gagnants au loto à leur proie.

Pour ce faire, les cyberescrocs invitent leurs victimes à effectuer des transactions qui feront l'usage des frais administratifs qui vont jusqu'à 5000 euros. Une fois la manoeuvre effectuée, le brouteur n'entre plus en contact avec la personne arnaquée.

Je vous présente ici un cas d’usurpation d’identité qui a été détecté par la PLCC (Plateforme de lutte contre la cybercriminalité)

» Les équipes de la PLCC ont procédé à l’interpellation des nommés SOUAGA KOUAME WILFRIED MARIUS alias COMMISSAIRE WILFRIED et KOUADIO EVRAD YOBOUET suite à une information anonyme. Interrogé SOUAGA KOUAME WILFRIED MARIUS a déclaré que depuis 2013, il s’adonnait à la cyber escroquerie. Il ajouté qu’il se faisait passer sur les réseaux sociaux pour une jeune fille de race blanche se prénommant SANDRINE ROUX. De par ce profil il entretenait des relations amoureuses avec ses correspondants à qui il extorquait de l’argent en inventant des fausses histoires. Quant à KOUADIO EVRAD YOBOUET, c’est sous le pseudonyme de MARLENE KONAN qu’il échangeait avec ses victimes sur les réseaux sociaux en les appâtant avec des photos de jeunes filles. Il s'est avéré au cours de l'enquête que des plaintes (une provenant de l’Allemagne et l’autre de la Cote d’Ivoire) étaient portées à nos services. Le mis en cause a été déféré devant le parquet d’Abidjan-Plateau pour usurpation d’identité, faux et usage de faux et escroquerie sur Internet.

Pour également parvenir à leurs fins, certains brouteurs vont jusqu'à consulter des marabouts qui sont soit en Côte d’Ivoire ou dans certains pays de l’Afrique tel que le Bénin, Nigeria etc.

Des personnes qui utilisent des fétiches pour pouvoir envoûter les proies des brouteurs. En vue d’attirer l’attention de leurs futures victimes, ces marabouts demandent aux brouteurs d’envoyer soit la photo ou l’adresse de leur proie et en plus de cela ils recommandent certains animaux comme par exemple des bœufs, des moutons, des poulets car leurs fétiches en ont besoin. Ensuite ils procèdent à des rituels. Une fois la procédure terminée, les marabouts se mettent d’accord avec les brouteurs sur le fait qu’ils doivent avoir une part sur l’argent qu’ils auront gagné et s’ils ne viennent pas donner l’argent qui leur a été réclamé cela leur sera fatal parce que ce rituel se retournera contre les brouteurs et la plupart vont perdre la vie parce qu’ils n’ont pas respecté l’accord qui a été fait avec ces marabouts. Pourtant nous assimilons ces morts à une maladie ou à de la sorcellerie alors que ce sont les fruits de la recherche du gain facile, malheureusement de nos jours plusieurs brouteurs meurent car lorsqu’ils gagnent cet argent ils deviennent euphoriques et ils refusent de donner la somme demandée par les marabouts.

Ci-dessous, nous avons une photo d’un accident dans lequel étaient deux brouteurs connus en Cote d’Ivoire. Selon certaines sources, ces jeunes hommes avaient signé un accord avec des marabouts qu’ils n’ont pas respecté.

Une fois leur méthode mise a l'oeuvre, recupérer l'argent de leur besogne n'est pas chose facile. Les brouteurs s’abonnent dans des agences de transfert d’argent et certains agents de cette agence qui sont complice avec les brouteurs leur prélèvent 10% sur chaque transaction car lorsque les brouteurs viennent retirer l’argent qui leur été envoyé, leur complice ne respecte pas certains règles tels que vérifier l’identité des brouteurs parce qu’avec ça les brouteurs peuvent être repérés par la police de lutte contre la cybercriminalité. Encore plus étonnant, certains agents de police sont corrompus par les brouteurs; lorsqu’ils les prennent en flagrant délit, ils veulent souvent régler le problème à l'amiable et ils contraignent les brouteurs à leur reverser une partie de leur butin et en contrepartie ils acceptent de fermer les yeux sur leurs activités. Nous avons relevé le témoignage d’un brouteur qui explique la manière dont il s’est fait raquetter par un agent de police:

«Je ne vais plus chercher mon argent dans les structures de transfert d’argent. Les agents de la police scientifique y rodent très souvent et ne tardent pas à te mettre aux arrêts lorsqu’ils te prennent. Et une fois entre leurs mains, tu as le choix entre leur remettre une part de ton butin ou te retrouver à la police judiciaire. Il arrive que ces agents te prennent tout ton argent. Récemment, un agent de la police m’a arraché 2.500 euros (environ 1.637.500 FCFA) pendant que je sortais d’une agence Western Union de Cocody», explique « Papi Dollar », âgé de 16 ans, résident a Treichville.


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